Chiffres clés | Violences faites aux femmes Aller au contenu principal
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Chiffres clés

« Que les violences soient psychologiques, physiques, sexuelles ou qu’elles relèvent du harcèlement, qu’elles aient lieu dans l’intimité, au travail ou dans l’espace public, les femmes sont davantage exposées que les hommes aux violences. Et quand elles le sont, elles le sont de manière plus fréquente et pour des faits plus graves. »  ( Enquête EU-GBV 2021-2022, IWEPS, IBSA, VSA, communiqué de presse 16 avril 2024)  

Violences par partenaire et ex-partenaire

1 personne sur 3 âgée de 18 à 74 ans a déjà subi des violences sexuelles, physiques ou psychologiques par un (ex-)partenaire intime au moins 1 fois au cours de sa vie.

En Belgique, d’après l’enquête européenne sur la violence à l'égard des femmes et d'autres formes de violence interpersonnelle, environ 1 personne sur 3 âgée de 18 à 74 ans a déjà subi des violences sexuelles, physiques ou psychologiques par un (ex-)partenaire intime au moins une fois au cours de sa vie.
Pour les femmes victimes de violence psychologique, les faits subis apparaissent souvent comme plus fréquents tandis que les hommes rapportent plus souvent des faits qualifiés d’uniques ou de rares. Les femmes sont davantage représentées que les hommes parmi les victimes de violences physiques par partenaire intime, et sont surreprésentées parmi les victimes de violences sexuelles

Violences par partenaire et ex-partenaire

Plus d’ 1 femme sur 2 victime de harcèlement de la part d’un partenaire ou ex-partenaire dénonce des faits qui ont lieu tous les jours ou toutes les semaines.

Plus de la moitié des femmes victimes de « stalking » par un (ex-)partenaire intime (57,5%) dénoncent des faits qui ont eu lieu tous les jours ou toutes les semaines. Le « stalking » c’est par exemple recevoir des messages ou des cadeaux non-désirés, des appels menaçants ou silencieux, être suivie ou espionnée, c’est également avoir ses informations personnelles publiées de manière répétée.
60,7% des femmes victimes de « stalking » par un (ex-)partenaire intime rapportent des faits qui ont duré de 6 mois à plus d’un an.

Violences sexuelles

En Belgique, 2 femmes sur 5 et 1 homme sur 5 ont subi une forme de violence sexuelle avec contact physique au moins une fois au cours de leur vie.

Au cours de leur vie, deux femmes sur cinq ( 42%) et un homme sur cinq ( 19%) ont subi une forme de violence sexuelle avec contact physique. Près de quatre femmes sur cinq ( 78%) ont été victimes de violences sexuelle sans contact physique au cours de leur vie.
L’enquête UN-MENEMAIS menée en Belgique a utilisé une définition de la violence sexuelle qui permet d’inclure les actes et comportements sexuels avec ou sans contacts physiques infligés à une personne contre son gré. Par violence sexuelles sans contacts, la recherche inclut les formes de harcèlement sexuels sans contact entre l’agresseur et les victimes. Les violences sexuelles avec contact physique vont de l’abus sexuel sans pénétration au viol avec pénétration.

Violences sexuelles

1 personne âgée sur 12 déclare avoir subi des violences sexuelles au cours des 12 derniers mois

La violence sexuelle se poursuit jusqu’à un âge avancé. 8,4% des personnes interrogées dans le cadre d’une enquête menée en Belgique déclare avoir subi une forme de violence sexuelle au cours de l’année écoulée. La majorité des victimes âgées (60%) n’a jamais divulgué leur expérience de violence sexuelle et 94% des personnes interrogées n’a jamais cherché de l’aide auprès d’un professionnel de la santé.

Violences sexuelles

80% de personnes LGBTQIA+ ont été exposées à des violences sexuelles

Violences sexuelles

84% de personnes en demande d’asile ont subi une violence sexuelle.

Parmi les personnes migrantes en demande de la protection internationale (asile), 84% ont déjà subi une violence sexuelle

Violences sexuelles

1 femme sur 2 se déclarant à la fois en mauvaise santé, en précarité financière et au chômage ou en incapacité de travail rapporte avoir déjà subi des violences sexuelles au sein de son couple.

Au cours de leur vie, parmi les femmes en incapacité de travail ou au chômage, qui déclarent qu’elles sont en mauvaise santé et en précarité financière, près d’1 sur 2 (45%) déclare qu’elle a subi des violences sexuelles au sein de leur couple (contre 7,6% pour l’ensemble des femmes). 35% d’entre elles déclarent avoir subi des violences sexuelles par non-partenaire (contre 11,5% sur l’ensemble des femmes).

Violences sexuelles

Les femmes en situation de handicap sont 4 fois plus susceptibles de subir des violences sexuelles.

D’après un rapport publié par le Parlement européen, près de 80 % des femmes en situation de handicap sont victimes de violence, et les femmes en situation de handicap sont quatre fois plus susceptibles de subir des violences sexuelles. (Parlement européen, Rapport sur la situation des femmes issues de groupes minoritaires dans l’Union européenne (2003/2109(INI)), p. 13).
Une recherche approfondie sur la portée des violences sexuelles envers les personnes en situation de handicap a été menée en Communauté flamande en complément de l’enquête UN-MENAMAIS. Les résultats, publiés en 2023, révèlent que 48% des femmes en situation de handicap interviewées ont été victimes de violence sexuelle hands-on ( c’est-à dire des violences sexuelles avec contact physique qui, dans l’enquête UN-MENAMAIS, incluent les faits qui vont des abus sexuel sans pénétration au viol avec pénétration.)

Violences sexuelles

Plus d’1 femme sur 2 victimes de violences sexuelles commises par un non-partenaire connaissait l’auteur de l’agression

Plus d’1 femme victime de violences sexuelles par non-partenaire sur 2 connaissaient l’auteur de l’agression. 20,3% d’entre elles ont déclaré que les violences avaient été commises par un « ami », et près de 14% par un membre de la famille. 7,6% des femmes victimes désignent un supérieur hiérarchique comme auteur des violences qu’elles ont subies.

Violences sexuelles, Violences conjugales

7,6% des femmes belges déclarent avoir déjà subi des violences sexuelles de la part de leur partenaire intime au moins une fois au cours de leur vie

Parmi les situations de violences sexuelles vécues, près de la moitié d’entre elles déclarent avoir été forcées à avoir un rapport sexuel sous la contrainte ou la menace ou en ayant été immobilisée ou brutalisée. La peur et la force apparaissent donc comme des moyens de contrainte importants dans les cas de violences sexuelles perpétrée par un partenaire intime.
Environ 7 victimes sur 10 (72,3%) déclarent des rapports sexuels non consentis par « peur de ce qui pourrait arriver en cas de refus ».
L’enquête révèle également que la majorité (69,1%) des femmes victimes de violences sexuelles de la part d’un partenaire intime ont également subi des violences psychologiques et physiques.

Violences sexuelles

90% des victimes admises dans un Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles sont des femmes.

D’après les statistiques des CPVS, 62% des victimes admises dans un Centre connaissent l’auteur des violences sexuelles ( un colocataire, un partenaire ou ex partenaire, un ami, une connaissance,...) .

Violences sexuelles

62% des victimes admises dans un Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles connaissent l’auteur des violences sexuelles.

D’après les statistiques des CPVS, 62% des victimes admises dans un Centre connaissent l’auteur des violences sexuelles ( un colocataire, un partenaire ou ex partenaire, un ami, une connaissance,...) .

Violences sexuelles

1 appel sur trois reçus à la ligne téléphonique SOS Viol concerne une nouvelle dénonciation d’agression sexuelle.

Selon les statistiques de SOS Viol, en 2022, un appel sur trois concerne une nouvelle dénonciation d’agression sexuelle. Dans 88% des cas, cela concerne des femmes et dans 12% des cas, des hommes. 26% des personnes qui ont dénoncé des faits d’agression sexuelle ont déposé plainte, 39% n’ont pas déposé plainte et 35% étaient en questionnement.

Violences sexuelles dans l'enfance

8,4% des femmes et 2,5% des hommes ont été victimes de violences sexuelles dans l’enfance.

8,4% des femmes et 2,5% des hommes ont été victimes de violences sexuelles dans l’enfance. 43,3% des femmes victimes rapportent des violences subies dans le cadre familial. Pour ces victimes, il s’agit surtout d’un membre de la famille éloignée (65,1%) ou du père (32,4%). Quand elles ont lieu dans le cadre familial, les violences sexuelles étaient plus fréquentes et ont commencé plus tôt dans la vie des victimes (60% des victimes avaient moins de 10 ans et 40% entre 11 et 15 ans).
Pour 62% des femmes victimes de violences sexuelles dans l’enfance, la violence a été commise par un auteur en dehors de la sphère familiale.

Violences sexuelles dans l'enfance, Inceste

On estime que 2 à 3 enfants par classe sont victime d’inceste

En France, une étude de 2020 commandée par l’association Face à l’inceste révèle que 10% de la population française se déclare victime d’inceste, soit 6,7 millions de personnes. Cela revient à une estimation de 2 à 3 enfant par classe.
8 victimes sur 10 sont des femmes ( 78%) et 1 sur 5 est un homme (22%).
A ce jour, la Belgique n’a pas de statistiques officielles sur l’inceste mais il n’y a pas de raison de penser que la situation soit différente de nos voisins français.

Violences sexuelles chez les jeunes

1 jeune sur 4 a été victime de viol.

1 jeune sur 4 a été victime de viol et au moins 48 % des victimes de violence sexuelle y ont été exposées pour la première fois avant l’âge de 19 ans.
Les chiffres concernant la perception de la sexualité chez les jeunes de 15 à 25 ans sont très interpellant : 1/3 des jeunes interrogés pensent qu’il est normal d’insister pour avoir des rapports sexuels et que l’on ne peut pas parler de viol si une personne ne dit pas explicitement « non ». De plus, seulement 53 % de ces jeunes ont conscience que le viol sur leur partenaire est une agression sexuelle qui peut être punie d’un emprisonnement.
En ce qui concerne les garçons et les jeunes hommes interrogés, 1/5 pensent qu’ils ne peuvent pas être accusés de viol par leur partenaire s’ils ont imposé une relation sexuelle, et 1/4 pensent qu’ils ne peuvent pas être accusés de viol par leur partenaire s’ils ont imposé une fellation.

Violences sexuelles

1 personne sur 2 en Belgique a été victime de violences sexuelles.

1 jeune sur 4 a été victime de viol et au moins 48 % des victimes de violence sexuelle y ont été exposées pour la première fois avant l’âge de 19 ans. 20 % des femmes interrogées déclarent qu’elles ont été victimes de viol et 23 % des femmes sondées disent aussi qu’elles ont été forcées d’avoir des relations sexuelles par leur partenaire.

Harcèlement sexiste et sexuel

En Belgique, 1 femme sur 4 a été victime de harcèlement (répété) ou « stalking » au moins une fois dans sa vie.

En Belgique, près d’1 femme sur 4 (22,7%), âgée de 18 à 74 ans, a été victime de harcèlement (répété) ou « stalking » au moins une fois dans sa vie. Le harcèlement répété, c’est tout comportement agressif ou menaçant, répété de manière fréquente et ayant généré de la peur ou une crainte pour sa sécurité de la part de la victime.

Harcèlement sexiste et sexuel

Plus de la moitié des femmes victimes de harcèlement répété dénoncent des faits ayant eu lieu tous les jours ou toutes les semaines.

Plus de la moitié des femmes victimes de « stalking » ( harcèlement répété) de la part de d’auteurs qui ne sont pas leur partenaire ou ex-partenaire (50,2%) dénoncent des faits qui ont lieu tous les jours ou toutes les semaines.
Le « stalking » c’est par exemple recevoir des messages ou des cadeaux non-désirés, des appels menaçants ou silencieux, être suivie ou espionnée, c’est également avoir ses informations personnelles publiées de manière répétée.

Harcèlement sexiste et sexuel

Plus de 4500 faits de violence sexuelle dans l’espace public ont été enregistrés par la police.

En 2023, plus de 4500 faits de violences sexuelles commises sur la voie public, les transports en commun ou des endroits accessibles au public ont été enregistrés en Belgique par la Police.

Harcèlement sexiste et sexuel

1 femme sur 3 et près d’1 homme sur 5 ont été victimes de harcèlement sexuel au travail au moins une fois au cours de leur vie.

En Belgique, près d’une femme sur trois ( 32,9%) et près d’un homme sur 5 ( 17,5%), entre 18 à 74 ans déclarent qu’elles et ils ont été victimes de harcèlement sexuel au travail au moins une fois au cours de leur vie.

40,5% des femmes victimes de harcèlement sexuel au travail ont déclaré que l’auteur des faits était un ou une collègue et ¼ (25,6%) ont désigné un ou une supérieur hiérarchique. 43,5 % ont été victimes d’une personne qui ne travaille pas au sein de leur entreprise mais avec laquelle elles entretiennent ou entretenaient une relation professionnelle.

Dans plus de 8 cas sur 10, l’auteur impliqué dans les faits de harcèlement sexuel subis par les femmes était un homme.

Harcèlement sexiste et sexuel

6% des femmes et 2% des hommes ont rapporté avoir été touchés de manière intime par un supérieur hiérarchique ou un client.

L’ enquête réalisée en 2020 par l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, révèle que :
- 6 % des femmes et 2 % des hommes ont rapporté d’avoir été touchés de manière intime par une/un supérieur hiérarchique ou une/un client.
- 2% des femmes et 2% des hommes ont déjà fait l'expérience qu'il soit attendu d'elles/eux qu'elles/ils flirtent dans le cadre de leurs relations avec les clients.
- 10% des hommes et 7% des femmes de moins de 25 ans ont signalé au moins une des trois formes de harcèlement sexuel sur le lieu de travail au cours des 12 derniers mois précédant la réalisation de l'enquête.

Cyberviolences

60% des femmes âgées de 15 à 25 ans ont été victimes de cyber-harcèlement.

L’ONG Plan international a interrogé 14 000 jeunes femmes âgées de 15 à 25 ans dans 22 pays du monde entier. L’étude ( 2020) révèle que 58% des femmes âgées de 15 à 25 ans ont été victimes de cyber-harcèlement et que 39% d’entre elles déclarent avoir été menacées de violences sexuelles en ligne.

Parmi les personnes interrogées, 60% de personnes ont déclaré avoir été victimes de propos insultants suivis d’humiliation ciblée ( 41%), de body-shaming ( 39%) et de menaces sexuelles ( 39%).

Plan International, 2020, Libres d’être en ligne ? Les expériences des filles et des jeunes femmes en matière de harcèlement en ligne.

Mutilations génitales féminines

230 millions de filles et de femmes ont subi des mutilations génitales féminines dans le monde.

Dans le monde, on estime que 230 millions de filles et de femmes ont subi des mutilations génitales féminines et que plus de 4 millions de filles sont à risque de subir des mutilations génitales féminines chaque année.

Mutilations génitales féminines

12.000 filles mineures nées de femmes qui ont subi l’excision sont à risque de subir une mutilation génitale féminine en Belgique.

Selon la dernière étude de prévalence, on estime que 23.000 femmes excisées vivent en Belgique et que plus de 12.000 filles mineures nées de femmes qui ont subi l’excision sont à risque de subir une mutilation génitale féminine si aucun travail de prévention n’est fait.

Plus de 16.500 filles et femmes excisées ou à risque vivent en Flandre, près de 10.000 en Région Bruxelles-Capitale et près de 8.000 en Wallonie.

Violences gynécologiques et obstétricales

1 femme sur 5 déclare qu’elle a été victime de violences gynécologiques et obstétricales.

En Belgique, une femme sur cinq au moins déclare qu’elle a déjà été victime de violences gynécologiques et obstétricales. Les femmes racisées sont plus à risque de subir ces violences: 1 femme racisée sur 3 déclare qu’elle en a été victime.

Les femmes qui ont un niveau d’étude secondaire ou moins sont aussi plus à risque de subir des violences gynécologiques et obstétricales : le chiffre est de 1 femme sur 4.

( Enquête de la Plateforme pour une naissance respectée sur un échantillon de plus de 4 000 femmes en Belgique.)

Violences liées à l’honneur et mariages forcés

1 fille sur 5 est mariée avant l’âge de 18 ans dans le monde.

Selon l’UNICEF, dans le monde, une fille sur 5 est mariée avant l’âge de 18 ans et les filles sont 6 fois plus souvent victimes de mariage précoce que les garçons. La Belgique est également concernée mais il n’y a pas de chiffres précis. Le phénomène reste caché, rarement rapporté aux autorités.

D’après les statistiques de criminalité enregistrées par la police, 28 faits de mariages forcés ont été rapportés en 2018 et 20 en 2019. Le nombre d’affaires de violence liée à l’honneur entrées dans les parquets correctionnels de Belgique s’élevaient à 1010 en 2018 et 88 en 2019.

Violences liées à l’honneur et mariages forcés

Les filles sont 6 fois plus souvent victimes de mariages précoce.

Selon l’UNICEF, dans le monde, une fille sur 5 est mariée avant l’âge de 18 ans et les filles sont 6 fois plus souvent victimes de mariage précoce que les garçons. La Belgique est également concernée mais il n’y a pas de chiffres précis. Le phénomène reste caché, rarement rapporté aux autorités.

D’après les statistiques de criminalité enregistrées par la police, 28 faits de mariages forcés ont été rapportés en 2018 et 20 en 2019. Le nombre d’affaires de violence liée à l’honneur entrées dans les parquets correctionnels de Belgique s’élevaient à 1010 en 2018 et 88 en 2019.

Violences dans la prostitution

En France, 51% des femmes victimes de prostitution ont subi des violences physiques dans le cadre de la prostitution.

En France, on estime que les femmes victimes de prostitution et plus particulièrement les femmes victimes des traites humains aux fin d’exploitation sexuelle subissent différentes formes de violences additionnelles : 51% d’entre elles ont subi des violences physiques dans le cadre de la prostitution, 64% des violences psychologiques et/ou verbales au cours des 12 derniers mois. 38% d’entre elles ont subi un viol au cours de leur vie contre 0,25% des femmes au sein de la population française générale.

Violences dans la prostitution, violences sexuelles

En France, 38% des victimes de prostitution ont subi un viol au cours de leur vie.

En France, on estime que les femmes victimes de prostitution et plus particulièrement les femmes victimes des traites humains aux fin d’exploitation sexuelle subissent différentes formes de violences additionnelles : 51% d’entre elles ont subi des violences physiques dans le cadre de la prostitution, 64% des violences psychologiques et/ou verbales au cours des 12 derniers mois.
38% d’entre elles ont subi un viol au cours de leur vie contre 0,25% des femmes au sein de la population française générale.